L’utilisation croissante des réseaux sociaux a conduit à une nouvelle tendance appelée « sharenting » – le partage excessif de photos et d’informations sur les enfants par leurs parents sur les plateformes en ligne. Bien que cela puisse sembler inoffensif, le sharenting présente des risques potentiels pour la vie privée, la sécurité et le bien-être émotionnel des enfants. Cet article vous fait découvrir ces dangers et fournira un aperçu informatif pour sensibiliser les parents aux conséquences du sharenting.

Les dangers potentiels du sharenting

Il existe de très nombreux danger au partage sur Facebook ou encore Instagram de photos de vos enfants. En voici trois à connaitre avant de de cliquer sur « partager » :

  1. Violation de la vie privée :
    Les photos et informations partagées peuvent rester en ligne indéfiniment, ce qui prive l’enfant du contrôle sur sa propre image.
    Ces données peuvent également être utilisées à mauvais escient par des personnes mal intentionnées, telles que des prédateurs sexuels ou des fraudeurs.
  2. Cyberintimidation
    Les photos publiées peuvent être détournées ou utilisées pour harceler l’enfant, entraînant ainsi une atteinte à son estime de soi et à sa santé mentale.
    Les commentaires négatifs ou les moqueries de la part d’autres utilisateurs peuvent également avoir un impact néfaste sur l’enfant.
  3. Géolocalisation et sécurité physique
    Les photos partagées peuvent révéler des informations sur le lieu de résidence, les habitudes quotidiennes et les itinéraires de l’enfant, ce qui peut mettre sa sécurité physique en danger.
    Cela peut faciliter le repérage par des personnes malveillantes qui pourraient chercher à nuire à l’enfant.

Exemples et études de cas concrets des conséquences possibles

Pour illustrer ces dangers potentiels, voici quelques exemples concrets qui peuvent arriver après avoir partagé sur les réseaux sociaux des photos :

Exemple N°1 : le harcèlement en ligne

Une mère a partagé une photo amusante de son enfant déguisé pour Halloween sur Facebook. Malheureusement, cette photo a été détournée et utilisée pour se moquer cruellement de l’enfant dans une publication virale.

Cela a entraîné une cyberintimidation sévère qui a eu un impact négatif sur la santé mentale de l’enfant.

Exemple N°2 : le vol d’identité

Dans un autre cas, des parents ont publié régulièrement des photos de leur bébé avec son nom complet sur Instagram. Ces informations ont été utilisées par des fraudeurs pour créer une fausse identité et commettre diverses formes d’escroquerie en ligne.

Quelles mesures préventives devez vous envisager ?

Afin d’éviter ces dangers, voici quelques mesures préventives que les parents peuvent prendre :

  • Réfléchissez avant de partager : évaluez toujours les conséquences potentielles avant de publier des photos ou des informations sur vos enfants.
  • Limitez l’accès aux publications : utilisez les paramètres de confidentialité pour contrôler qui peut voir et accéder à vos publications.
  • Évitez la géolocalisation : désactivez la fonctionnalité de géolocalisation lors du partage de photos pour protéger la vie privée et la sécurité physique de votre enfant.
  • Sensibilisez votre enfant : expliquez-lui les risques associés au sharenting et encouragez-le à signaler tout comportement suspect en ligne.

Le sharenting peut sembler inoffensif, mais il présente des risques importants pour la vie privée, la sécurité et le bien-être émotionnel de vos enfants.

En partageant excessivement des photos et des informations sur leurs enfants en ligne, les parents peuvent involontairement exposer leurs enfants à un cyberharcèlement, à une violation de leur vie privée et même mettre leur sécurité physique en danger.

Il est essentiel que les parents prennent conscience de ces dangers potentiels et prennent des mesures préventives pour protéger leurs enfants.

En réfléchissant attentivement avant de partager, en limitant l’accès aux publications, en évitant la géolocalisation excessive et en sensibilisant leurs enfants aux risques associés au sharenting, ils peuvent contribuer à créer un environnement en ligne plus sûr pour leurs enfants.