Chute de cheveux post-partum : normal ou alarmant ? 5 signes pour le savoir

Chute de cheveux post-partum : normal ou alarmant ? 5 signes pour le savoir

Chute de cheveux post-partum : normal ou alarmant ? 5 signes pour le savoir

Lorsque j’ai découvert des touffes de cheveux sur mon oreiller trois mois après l’accouchement, j’ai paniqué. Était-ce normal ? Allais-je devenir chauve ?

Entre les nuits blanches et les changements hormonaux, la chute de cheveux post-partum peut sembler terrifiante quand on n’y est pas préparée.

Pourquoi nos cheveux nous quittent après la naissance de bébé ?

Pendant la grossesse, nos hormones font des merveilles, notamment sur notre chevelure qui devient souvent plus épaisse et brillante. C’est comme si la nature nous offrait une compensation pour les nausées et le mal de dos !

Nos cheveux restent plus longtemps en phase de croissance, ce qui explique cette crinière de lionne dont beaucoup d’entre nous profitent pendant neuf mois.

Mais après l’accouchement, c’est le drame capillaire : les hormones chutent brutalement et nos cheveux entrent massivement en phase de repos, puis de chute.

J’ai vécu cela après la naissance de ma petite Léa, vers le troisième mois post-partum, quand j’ai commencé à retrouver mes cheveux absolument partout : dans la douche, sur mes vêtements, dans le berceau de bébé.

5 signes pour différencier une chute normale d’un problème plus sérieux

1. Le timing de la chute

Une chute de cheveux qui commence entre 2 et 4 mois après l’accouchement est généralement normale. C’est exactement ce qui m’est arrivé : à 12 semaines post-partum, j’ai commencé à perdre des cheveux par poignées.

Si la chute commence immédiatement après l’accouchement ou plus de 6 mois après, cela peut indiquer un autre problème.

Mon amie Sophie a commencé à perdre ses cheveux seulement une semaine après avoir accouché – son médecin a diagnostiqué un problème thyroïdien qui n’avait rien à voir avec les changements hormonaux habituels du post-partum.

Ne faites pas comme moi qui ai attendu des semaines avant d’en parler à mon médecin !

2. La durée de la chute

En général, la perte de cheveux post-partum dure entre 3 et 6 mois, puis se stabilise progressivement.

Dans mon cas, j’ai vu une amélioration vers le 7ème mois après la naissance. Si vos cheveux continuent de tomber abondamment au-delà de 12 mois, consultez un professionnel de santé.

J’étais tellement soulagée quand j’ai commencé à voir des petites repousses folles autour de mon visage ! Ces fameux « baby hair » sont devenus mon symbole d’espoir, même s’ils donnaient à ma coiffure un aspect un peu étrange pendant quelques mois.

3. La quantité de cheveux perdus

Nous perdons normalement entre 50 et 100 cheveux par jour. Pendant la période post-partum, ce nombre peut facilement atteindre 300 à 400 cheveux quotidiennement.

Si vous avez l’impression de perdre des touffes entières ou de voir apparaître des zones dégarnies, cela pourrait signaler un problème plus sérieux.

Je me souviens avoir bouché le siphon de la douche presque chaque jour ! Mon mari plaisantait en disant qu’il pourrait se tricoter un pull avec tous mes cheveux perdus. Mais malgré cette chute impressionnante, je n’ai jamais eu de zones clairement dégarnies sur mon crâne.

4. L’état général de votre santé

La fatigue extrême, une perte de poids rapide ou des carences nutritionnelles peuvent aggraver la chute de cheveux post-partum. Après mon accouchement, j’étais tellement focalisée sur les besoins de bébé que je sautais souvent des repas. Une alimentation déséquilibrée peut transformer une chute normale en véritable désastre capillaire.

Quand j’ai commencé à prendre des compléments en fer et à manger plus de protéines, j’ai remarqué une différence. Non seulement mes cheveux tombaient moins, mais j’avais aussi plus d’énergie pour affronter mes journées de jeune maman épuisée !

5. Les signes associés inquiétants

Si votre chute de cheveux s’accompagne de symptômes comme des démangeaisons du cuir chevelu, des rougeurs, des pellicules excessives ou une perte de cheveux par plaques, il ne s’agit probablement pas d’une simple chute post-partum.

Ces signes peuvent indiquer une affection dermatologique ou une alopécie qui nécessite un traitement spécifique.

Une amie a confondu une dermatite séborrhéique avec une chute post-partum pendant des mois, retardant un traitement qui aurait pu soulager son inconfort. J’ai appris grâce à elle l’importance de ne pas tout mettre sur le compte des « changements normaux après bébé ».

Mes astuces pour traverser cette phase capillaire difficile

  • Adoptez une coupe plus courte – J’ai opté pour un carré qui donnait plus de volume et rendait la chute moins visible
  • Évitez les traitements agressifs – Adieu coloration, lissage et chaleur excessive pendant quelques mois
  • Massez votre cuir chevelu – 5 minutes par jour pour stimuler la circulation sanguine
  • Soignez votre alimentation – Protéines, fer, zinc et vitamines B sont vos meilleurs alliés
  • Soyez patiente – Vos cheveux reviendront, même si cela semble interminable

Quand consulter sans hésiter ?

Malgré la normalité de ce phénomène, certaines situations méritent une consultation médicale. Si vous remarquez des zones complètement dégarnies, si la chute s’accompagne de douleurs ou si elle persiste bien au-delà d’un an, n’attendez pas.

Un bilan sanguin peut révéler une carence en fer ou un problème thyroïdien facilement traitables.

J’ai finalement consulté quand ma chute a persisté au-delà de 8 mois, pour découvrir une légère anémie post-partum.

Quelques semaines de supplémentation ont fait des merveilles ! Je regrette seulement de ne pas avoir consulté plus tôt.

Et après la tempête…

Aujourd’hui, trois ans après la naissance de ma fille, mes cheveux ont retrouvé leur densité d’avant-grossesse.

Les petites mèches rebelles qui ont repoussé autour de mon visage se sont finalement intégrées à ma chevelure. Cette expérience m’a appris à être plus attentive aux signaux que m’envoie mon corps.

Rappelez-vous que cette phase est temporaire, comme tant d’autres aspects du post-partum. Entre les couches, l’allaitement et le manque de sommeil, nos cheveux sont souvent le cadet de nos soucis, mais prendre soin de soi reste essentiel, même avec un nouveau-né. Vous n’êtes pas moins prioritaire que votre bébé, et votre bien-être compte aussi !

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