Alors que le Brésil fait face à un débat brûlant, une question primordiale résonne : les femmes seront-elles criminalisées pour avoir avorté?
Le pays est le théâtre de manifestations enflammées suite à l’émergence d’un nouveau projet de loi controversé. Plongeons ensemble dans cette actualité bouillonnante et examinons les enjeux qui secouent actuellement la société brésilienne.
Le Brésil face à un nouveau projet de loi controversé
Les tensions montent au Brésil alors qu’un projet de loi polémique visant à criminaliser l’avortement provoque des manifestations enflammées dans tout le pays.
Des milliers de personnes se sont rassemblées à travers différentes villes du Brésil pour exprimer leur opposition au projet de loi en cours d’examen au Congrès. Ce texte prévoit la criminalisation de l’avortement, même en cas de grossesse issue d’un viol, avec des peines allant jusqu’à 20 ans de prison.
Une manifestation à Rio de Janeiro, au Brésil, le 13 juin 2024.
Les manifestants dénoncent le texte comme une atteinte aux droits des femmes, soulignant que les députés privilégient le droit du fœtus sur celui des femmes à disposer de leur corps.
Si le projet de loi est adopté, il impacterait particulièrement les femmes victimes de viol, souvent dans l’incapacité de détecter précocement leur grossesse.
Inquiétude croissante
Face à la pression des députés conservateurs, le projet de loi a été soumis directement à la Chambre des députés sans passer par les débats en commission, suscitant une vive inquiétude parmi les mouvements progressistes du pays.
Aucune date n’a encore été fixée pour le vote final sur cette question cruciale.
Si cette législation draconienne est adoptée, elle renforcera les difficultés des femmes déjà confrontées à des situations traumatisantes telles que les viols, avec des conséquences socio-sanitaires importantes.